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Bonnparte. Н а fuit cette trahison non-seulanent роит

avoir rtqectorat de Hanovre, ma.is роит avoir aussi ln

Pom6ranie su6doise et les trois villes Ansdatiques, чие

[е Corse lui thisait voir еп perspeetive, et quand се tin

Corse. aprbs avoir dissous rempire Germanique. s•em-

рата de la moitid de l'Allemagne sous le пот de рто-

tecteur de la ligue• ои confeQl(ration «ln Rhin, се stu-

pide autant qu•avide roi de Prusse пе trouva rien

dire, pourvu qu'il puisse, devenir

aussi protecteur du

Nord de l'.\llemagne, еп assujettissant аи тоуеп de се

protectorat tout le reste de cet tnnpire, exceptb ТАИ-

triche, la Moravie et la Вопте. Mais Bonaparte, qui

n•avait plus besoin de cette dupe qu'il пе m6nageait

que pour rempe\cher de se joindre la Russie et

l'Autriche. се qu'il aurait dd faire, se moqua de lui

aprbs la paix (le Presbourg et соттепда nbgocier

avee l'Angleterre еп lui promettant (le lui rendre На-

novre et еп permettant Murat de s•emparer de Cl&ves

et enfn еп refusunt аи roi de Prusse les trois villes Ап-

s6atiques, de тёте que la formation de prCtendue ligue

du Nord de l'Allemagne, qui еп efet livrait toute cette

partie la cour de Berlin. Le plan аи Corse 6tait,

сотте il vient de le faire voir, d'Ccraser la Prusse

роит l'empeh!her, еп cas qu:elle ait jamais ип souverain

sens6 qui, аи lieu de se laisser conduire рат des ре-

tits secr6taires vendus son ennemi et qui lui choi-

sissent des ministres сотте На ugwitz et Lucc,hesini,

que ces secr6taires soutiennent et gouvernent, pren-

drait des ministres habiles et int&gres, qui lui conseil-

leraient (le. s'unir 6troitement avec la Russie et l'Au-

triche contre la Fra.nce. Роит mieux rbussir,

il да-

gnait du tems рат des n6gociations .simul6es et faisait

sous main rassembler et avancer ses troupes. aprbs