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tice аи baron de Nicolay de le croire incapable, hli qui
connait le pays, les homnnes et la langue, qui est aim6
et estim6 et qui а toujours trbs-bien fait chargek
des afaires.
87.
Пшуч. 23 Марта,
ТеПдьсбергъ.
Southampton, le 6 (18) l•'bvrier 1807.
Је vois, топ ami, par votre (lerni&re que notre ат-
Тёе est trbs-mal servie рат ses espions et .ses troupes
16gbres; car еп m'6crivant du 11 (23) чие les Fran-
yais n'6taient pas encore ussez prbs роит vous atta-
quer de si t0t, 3jours aprbs, le 14 (26), ils ont
Beningsen avec des forces sup6rieures, et comtne. par la
relation de се g6n6ral аи roi de Prusse il est dit que
le mar6chal btait parti avant l'attaque, le matin du
впёте jour,
il est visible que quelques heures seule-
ment avant cette attaque, се qui est presque incro-
yable, оп ignorait que l'ennelni btait si proche qu'il
marchait sur vous pour vous colnbattre; car cevtaine-
ment le mardchal, tel d6goat6 (iu'il fTt, n'aurait pu..s
quitt6 l'arm6e et l'endroit тёипе, ой dans quelques
heures оп devait combattre. Tout cela те fait ипе
peine infnie. Nous avons les lneilleures troupes de
l'univers, mais tous les arrangements sont si pitoya•
bles, que leur courage, leur patience, leur discipline
пе sert rien, et tout est entravb sans qu'on puisse еп
voir la vraie cause. Vous те dites aussi dans cette
lettre qu'on peut dans 24 heures r6unir tous les corps
de l'arm6e, et pourtant elle п'а pas ри se rbunir реп-
dant toute la journbe du 14 (26), quoique le g6n6ral