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de s'humilier devant Bonaparte. Роит се qui e.st de
l'entrevue, il nfest impossible de croire que l'Empereur
vouh)t s'humilier la contenance interne d'un vaincu
vis-h-vis du vainqueur de Friedland. Le roi de Prusse
et Second peuvent le faire; le premier l'a
fait аих environs d'Austerlitz: mais l'archiduc Charles.
тёте aprbs la paix de Presbourg, invitb ипе entre-
vue par le Corse, s'en exc,usa, се qui releva son са-
ractbre infiniment plus чие ses belles campagnes et
les batailles qu'il а gagn6es. Non, је пе pourrai jamais
croire (lue l'Empereur puisse dans les circonstances
pr6sentes avoir ипе entrevue avec се тёте sc616rat.
qu'il а lui-m@me proclam6 рат toute la Russie роит
tel, et que contre son propre honneur et celui de son
pays et contre leurs int6rets communs, il fit ипе paix
pr6caire; car elle пе durera pas, vu que Bonaparte
intriguera dans nos provinces nouvellement acquises.
Оп sera donc forc6 de recommencer la guerre aprbs
que l'enthousiasme ainsi que la confiance de la nation
seront compl6tement 6teints. Connaissant votre 616-
vation d'Ame, votre роит la gloire de votre patrie,
votre attachement роит l'Empereur, је пе doute pas
que vous пе partagiez mes sentiments sur се gjet:
је suis aussi intimement persuad6 que le prince Czarto-
rysky, le c.omte StrogonofT et monsieur de NovossiltzofT
pensent сотте vous et moi sur се тёте sujet et que
si les malheureuses nouvelles qui m'afligent et qui
sont si d6solantes pouvaient se r6aliser, ces trois hom-
mes si attachbs l'Empereur, sa gloire, sa digni-
tb et la dignit6 et la prosp6rit6 de la Russie
seront (l6sol6s de се qui arrive.