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t,ude que vous etes sain et sauf aprbs 1а batai11e de

Friedland. Nous devons cette consolante nouvelle, qui

nous п fait revivre, l'attention amicale de notre bon

ami lord Pembroke et de sa digne тёте. Nous avions

depuis plusieurs jours les bulletins franqais avec

les d6tails offciels (le cette hataille, dans lesqnels j'ai

vu que ln division franeaise qui attaquait notre aile

gauche, qui s'appuyait la ville de Friedland, fut inopi-

ne;ment attaqu6e et d6faite рас les gardes russes, qui

btaient cach6es еп emhuscade dans ип ravin proche. (le

cette vi1le: mais que denx autres divisions franyaises

btant venues аи secours de la (livision d6faite, d6frent h

leur tour 1es gardes russes et еп frent ип tel carnage

чие trbs реи d'elles еп 6chappbrent. Jugez, топ Mi-

chel, de ой nous btions aprbs de pareils (l6tails;

enfn Vendredi pass6, le de ее mois, ,j'appris qu'il 6tait

arrivek ип courrier de l'ambassadeur lord G. L. Gower,

exp6di6 le 7 (19) de Juin de Мете]. Сотте m-r Сап-

ning m'avait promis de те communiquer tout се qu'il

pouvait apprendre sur се qui vous regarde et пе те

commnniquait rien, notre inqui6tude 6tait son соит-

ble: је lui 6crivis, mais pas de r6ponse. C'est dans

cette horrible situation, се тёте jour, aprbs 11 heures

du soir, que lady Pembroke, qui 6tait Richmond, nous

envoya ип exprbs еп nous 6crivant qu'elle vient de

recevojr par le courrier arriv6 de Мете1 ипе lettre

de son fils, dat6e de Tilzit du З (15), dans laquelle

il lui dit qu'aprbs s'@tre informe; de tous cdt6s et•avec

beaucoup de soin sur се qui vous c.oncerne, il а ар-

priB avec la plus grande joie la consolante certitude

чие vous etes rest6 sain et sauf aprbs cette terrible

bataille, ой les Russes se sont battus сотте des lions.

Се billet nous rendit h la vie. Un instant aprbs, j'ai