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St.-P6tenbourg, le 7 (18) sept. 1798.

Le cnurrier Неатав 68t arriv6 hier cinq heares aprbs midi.

Lutare raite de vos d6,p6ches ot de vos lettres, farent sur-

lHhamp exp6di6es Gatohina. Nous pensames qa'il convenait

d'y joindre la leure qui совсепо votre fils, et le prince

Bezborod\o ев 6crivit ив mot ostusible m-r 0brbskov. L'Em-

pereur а d'abord consenti le nommer chambellan. C'est се

qae те nande daB8 cet instant Rastoptchine, еп те pr6venant

qa'on va vous exp6dier ав Је joins воп billot pour чие

vous puissiez mieux jager de son attaohement pour vous. Је lui

enverrai aussi ипо clef pour m-r Iichel. Si оп пе trouve ипе

pr6tB, је la fais ohercher partout et suis impatient de la recevoir,

апв que le chasseur, qui n'attend que юа lettre poar retoarnor

6atohina, puiue la porter.

Voili dono ип Bsentiel pour vous d'accompli. Је vous

еп fais топ сюшритепе

Vous sentez bien que се n'est рад dans ипе demi-heure чие

l'on peut r6pondre соты је le voudrais toutes les lettres

que j'ai de vous par le courrior. Је те r6serve de le

faire la premibre owasion;je те bornerai seulement aujour-

dbai vous dire que votre oourrier est arriv6juste tems pour

em*her ptut-itre votre d6placement. Је di8 peut-6tre, car le

prince Bezborodko, qui est Gatchina, voas marquera vraisem-

blablemeIt quelque chose de plus positif се s$t. Si vos

l6ttres eussent 'ard6 d'arriver deux jours, vous seriez fait demain

via-chanoelier, aveo l'expwtative de suc"der bient0t аи prince

В. Le prince kourakine, qui 6tait plus mal que jamais la

ayant t6Mign6 le de se retirer, lEmpereur de son propre

mouvement se d6eida vous donner sa р)ан voas rem-

placer par moi. LEmpereur, quant votre choix, fut sans doute