S-t. P&rsbourg, le 20 ocbbre 1798.
Је dois voas accuser, топ eher comte, la r6cepti0B des
deux lettres qui те sont parvenues par les deux derniers
coarriers que vous avez exp6di6s. Је n'ai pas manqu6 d'acheminer
sur-le-champ celles que vous т'ачн adress6es pour m-r votre
frbre et autres personnes. Le premier те charge de vous faire
parvenir le paquet ci•joint. П те marque que је puis l'exp6dier
par la poste тёте, pourvu qu'il vous parvienne аи plus t0L
L'autre paquet que j'inclus ici est de m-r Ryndine.
Је те r6serve de vous r6pondre топ aise еп tems et
lieu. Је vous dirai seulement еп attendant que l'on a6t6 trbs-
satisfait ici du contenu de vos dernibres d6p6ches. Је d6sire
sincbrement que celles qui nous arriveront dans ипе quinzaine
nous annoncent la nouvelle infiniment agr6able que vous
viendrez ici. Le comte Alexandre est touA-fait de топ avis
се sujet, sans que је lui ауе communiqu6 mes id6es. Si
vous vous rangez de notre bord, vous ferez ипе chose bien
utiIe.
Nazarevsky а 6t6 fait assesseur; је vous le mande, connaissant
l'int6ret que vous prenez lui. Rastoptchine а 6t6 trbs-sensible
votte souvenir. П .а depuis quelques jours de nouvelles
tonctions aupru de l'Empereur. C'est lui qui fait le secr6taire
pour les aTaires 6trangbres, m-r d'Obreskov ayant 6t6 plac6
аи S6nat. L'6loignement de се dernier d'auprbs de la personne
de lTmpereur а produit ипе satisfaction g6n6rale. П еде d6test6,
et avec raison. Son penchant faire du mal et desservir
peut peine se concevoir.