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Је dois vous faire l'aveu, аи snjet de la mort de топ

oncle, que les afaires у ont ев ипе grande part. Il 6tait de-

puis quelque tems si sensible tout се qui se faisait ici

d'incongru, que chaque chose le mettait hors des gonds. Per-

suadd que tout serait renvers6, que l'empire croulerait peub

etre, avec ипе santb touA-fait d6rang6e et ипе grande faiblesse,

оп vient lui annoncer que l'Empereur vou.lait qu'il signifie

sur-le-champ, onze heures du soir, аи ministre de Prusse

que S. М. voulait avoir ипе rdponse cat6gorique, si la c,our de

Berlin voulait ои поп faire la guerre, et qu'il devait dbs de-

main exp6dier ип courrier Berlin. Le prince, qui deux ои

trois heures avant avait fait, рат les m0mes ordres supr6mes,

des insinuations 6nergiques Groeben, qui pensait que l'0B пе

devait pas inutilement augmenter le nombre des ennemis, se

mit, dans ипе forte altbration, 6crire ип mbmoire се

Prussien, се que l'Empereur avait prescriL Il 6crivit aussi ипе

lettre Растопчинъ, pour lui marquer son opinion sur c,ette

ddmarche et dit, еп remettant cette lettre pour la faire

partir: „хотя бы разсердидися на меня; дай Боже, чтобъ

это посЛдняя моя подитическая бумага быда.” H6las,

son voeu s'est malheureusement accompli! Il eut •le соир

d'apoplexie la nuit тёте. Plusieurs personnes btaient pr6-

sentes cette scbne, et l'on т'а racont6 qu'il avait l'air

excessivement alt6r6. Је пе puis vous exprimer quel point

il s'aTectait de la marche dbplorable des aTaires. Tout, la

y6rit6, est son сотые. L'espbce de crainte dans laquelle

nous vivons ici пе peut se d6crire. Оп craint son ombre. Оп

tremble. Rien de plus соттип que les d6nonciations, qui,

vraies ои fausses, sont toujours 6cout6es. Les forteresses sont

remplies de victimes. Une mdlancolie noire s'est empar6e de

tout le monde. Оп ignore се que c'est que les amusemens.

Pleurer ип parent, c'cst ип crime. Visiter son ami malheureux,

c'est devenir la b@te noire. L'Empereur а (!tb fich6 qu'on l'ait