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S-t. Pbtersbourg, le 4 juin 1799.
Је пе veux рад laisser partir le courrier du chevalier
Witworth sans vous donner, топ cher c.omte, de mes nouvelleb
J'ai rogu il у а quatre jours votre lettre еп r6ponse du premier
avis que је vous donnai relativement la libert6 que l'Empe-
rour vous donnait de venir ici ои de rester votre poste. Је
suis charm6 que cela ве 80it ainsi arrang6, puisque vous le
d6siriw.
Vous saurez sans doute par mylord Grenville le r6sultat de
la mission du сар-пе Popham. Il у а huit jours que је croyai$
d'aprbs се que l'Empereur avait dit, que l'aTaire n'irait раз
bien, et erectivement notre dbnuement et la grande d6pense
d'hommes (puisqu'il у а prbs de 130 mille soldats et marins
employ6s dans l'6tranger) rendent cette concossion de 17
bataillons pour l'exp6dition de [а Hollande, plus importante pour
nous que пе lo serait ип uombre double si nous n'6tions qu'in-
tern6s. Cepeudant l'Empereur а chang6 d'avis et promit аи
.пе Popham les 17 bataillons ci-dessus nomm6s; sur quoi
јо reeus l'ordre le тоте soir de coucher dans la journ6e d'hior
ипе convention ои trait6 de subsides et de l'envoyer le 80ir
Pavlovsky pour 6tre pr6sent6 се matin S. М. 1. Је пе l'ai pas
encore repu de retour; mais vous pensez bien que се n'est pas
ип travail й 6tre fait dans quelques heures, qu'il faut consulter
et le ministre des fnances et les d6partemens de la marine
et de la guerre. Aussi ai-je laiss6 des lacunes, еп proposant
de demander des estimations de chaque chose n6cessaire роит
l'entretien, l'habillement, la nourriture des soldats, апп que,
toutes ces notions еп main, је puisse pertinemment n6gocier
avec •le ministre d'Angleterre. Quand ј'еп serai ипе fois li et
ре l'afaire sera marie, је proposerai de vous envoyer ип