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inutiles. Cela s'entend, tou'efois, si vous pouvez encore don»er
contre-ordre. car autrement је т'еп ebargerai.
88.
St.-P6tersbour% le 10 juillet 1799.
Le courrier d'aujourd'hui пе vous porte rien de bien
intdressant,• топ cher comte, et nous пе rexpddi0B8 qae раме
que le chevalior Witworth n'avait personne envoyer. J'ai
profit6 de cette occasion pour joindre la d6p6ehe qui vous
est adress6e ип r6sumb d'une confbrence чие j•ai еие avec le
ministre de Danemark. Је dois vous obsorver й се sujet qu'il
пе faut pas que vous communiquiez in extenso cette pibco аи
ministbre britannique, роит пе pas compromettre le chifre; саг
cette pibce ayant btb exp6di6e аи baron krudner par ип murrier
danois, nous .l'avons envoy6e chifrde. L'Emperaur ddsire beaucoop
que la cour de Copenhague se prononee. ll voadrait 6galement
que la Prusse entrat dans la coalition, et сед deux ',NlX sont
si marqn6s, que nos relations avee oes deux puissances s'en
ressentent; l'Empereur marque son m6contentement dans toutzs
les occasions qui se pr6sentent. J'aurais voulu pouvoir vous
communiquer aussi le rescrit par lequel le baron de krudngr
а dt6 rappel6; mais је пе l'ai рад vu: c'est de P6terhof qu'il a6td
exp6di6. Је joins toutefois ici ип autre protocole d'une cwfbrence.
avec le ch-r Witworth et quelques notes qui cont,iennent des
ordres qui m'ont 6t6 transmis par le comte de Rastoptchino.
papiers constatent le m6contentement «le l'Empereur contre la
соит de Berlin, son grand d6sir d'engager la Subde dans la
coalition, son реи de penchant роит le comte d'Artois, oar
l'dquipage de cbasse аи сетј• sont ses propres oxpressions.
qu'il а r6p6t6es denx fois аи сАе de R. et qu'il а d6sird,
qu'clles fussent rendues аи ch-r Witworth. Vous serez peut-