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croyais pas l'union des maisons d'Autriche et de Втап-

debourg bien sincbre, quoique dbs lors il existat d6jh

d'assez efTrayants sympt0mes роит les avertir de leur

danger соттип; mais j'ava.is mis toute та сопйапсе

dans le duc de Brunswic, dans la passion que је lui

connaissais роит la gloire et dans la manibre dont il

serait jaloux de remplir le plus beau r0le qui ја-

mais 6t6 conf6 ип chef d'arm6e. J'ai 6t6 tromp6,

monsieur le comte, vous le savez de reste, dans toutes

mes esp6ra.nces. Еп 1793 le vieux comte de Wurmser

те disait аи quartier-g6nCral du roi de Prusse Franc-

fort: „Donnez-nous votre comte de Souworow avec

quinze mille Russes, et је vous promets que dans huit

jours nous serons dans Мауепсе et еп possession de

toute la boutique avec armes et bagages. Сеих qui ont

p6rir, p6riront; mais croyez-moi, c'est la fagon la

moins chbre de .f&ire la guerre, et vos Russes la соп-

naissent mieux qu'aucune autre nation“. Је пе те per-

mets pas, monsieur le comte, d'avoir ип avis lh-dessus,

mai$ је sens cependant qu•on peut avoir еп tort de

vouloir faire ипе guerre raisonn6e et m6thodique ипе

nation qui s'est 6cart6e de toutes les rbgles, de toutes

les maximes connues et avou6es, et qui, еп se рет-

metta nt •tout, doit enfn tout engloutir, sans que sa

propre existence еп regoive, la moindre solidit6.

$ai l'honneur, monsieur le comte, d'envoyer ici

votre excellence ип (chantillon du chant du судпе

L60nard Bourdon, ип des plus horribles artisans des

malheurs publics еп France. Il parait que provisoire-

ment ses eforts роит planter l'arbre de libert6 Нат-

hourg пе seront couronn6s d'aucun succbs; mais оп

assure que ses eforts пе sont pas si infructueux dans

le Holstein et s'6tendent тёте l'Ostfrise; оп а