sant sa libert6 entibre, је lui soutenais que j•6tais mi-
nistre de Sa Majest6 Imp6riale tant que је n'avais pas
remis mes lettres de rappel, et сотте ces lettres пе
m'avaient 6t6 exp6di6es avec cette vitesse que parce
qu'on m'avait cru trbs-press6 de те tirer de Нат-
bourg et que j'avais mandb dans l'intervalle que та
sant6 пе те permettait pas de partir avant le courant
•du mois de mai, m-r le vice-chancelier т'а mandb de
sa part et de celle de m-r le chancelier, que j'6tais
autoris6 conserver les fonctions de та place et
пе remettre mes lettres de rappel qu'i cette 6poque.
Еп faisant part m-r de Swetchine de cette r6solu-
tion, dans laquelle il n'6tait fuit uulle mention de lui,
је lui observais que puisque le collbge l'avait dispens6
de ses fonctions auprbs de moi, је n'avais nul droit
de l'y remettre de топ autorit6; qu•en cons6quence,
voulant Btre d6sormuis топ secr6taire moi-mdme, је
le priais de m'apporter le chiffre. 1l 6tait sur le point
de те le refuser et m'avait apport6 son refus
formel par 6crit; cependant, se consultant mieux, il se
d6cida те remettre le chifre, еп exigeant de moi
ипе d6claration par 6crit que рат ипе lettre du l6 mars,
m-r le chancelier m'avait autoris6 continuer mes
fonctions. Је пе crois pas que jamais chef d•une mis-
sion se soit trouv6 dans le cas de d61ivrer ипе pareil-
le d6claration son subalterne; cependant, је т'у d6-
cidai, айп de пе pas laisser le chifre plus longtems
entre ses mains. Је те suis cru 0blig6, топ grand
d6sespoir, d'ennuyer encore m-r le chancelier de cet
incident qui пе те fait pas moi, qui т'еп vais, la
moindre chose, mais gui еп fait d'insubordination те
parait (Тип caractbre assez grave, surtout dans le то-
ment prdsent, роит пе devoir pas etre indif6rent ni