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Кь нему ме.

P6tersbourg, се 15 (26) juin 1799.

Је n'ai que faire de vous r6p6ter, топ cher seigneur

et ami, que је m'attendais la r6solution que vous

avez prise d'aprbs les dernibres lettres que vous avez

regues, et que ј'у applaudis entibrement. Dans la lettre

pleine de јоуе que Paul m'6crit lbdessus, il•me dit que

votre flls seul aurait d6sir6 de voir r6ussir le voyage,

et rien n'est plus naturel que се d6sir. Illui fait тёте

honneur, et tout сотте vous avez trbs-bien fait de

votre c0t6 de пе pas le laisser encore seul dans le

monde et de пе pas avoir pourtant trop recu16 ses

esp6rances, еп lui laissant celle d'entrer еп carribre

l'ann6e prochaine, c'est sur се point que j'ai voulu

vous parler, топ cher comte. J'espbre que r6ciproque-

ment vous те permettrez de те m@ler de ses afaires

quand il viendra icy. Si vous те croyez quelque рти-

dence et quelque capacit6 de lui etre utile, si vous

aimiez le sgavoir sous mes уеих, dites ип mot. J'ai

ип fort bon quartier lui donner, ипе table honn@te

lui ofrir, place роит gens et chevaux, enfm ипе ami-

ti6 aussi tendre que је puis l'avoir роит топ propre fls.

J'apprends que le bon Rogerson va, сотте les trois

Rois, retourner dans son pays рат ип autre chemin.

Dieu veuille que l'6toile qui le conduit Carlsbad le

тёпе bien. Son s6jour icy lui deviendra. bien moins

agr6able par la perte qu'il а faite dans le prince Bez-

borodko. 1l у trouvait justement tout се qu'il aime

роит son amu.sement, nouvelles et јеи, et cela joint