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Кь графу Александру Романовичу.
P6tersbonrg, се ll nov. 1799.
П у environ trois semaines que се bon et cher Ro-
gerson est de retour icy. Је rai vu plusieurs fois.
Portant encore le bras еп 6charpe, soufrant encore
du coude et de l'6paule, et surtout de la faiblesse des
nerfs de la main, il garde la maison. Jl а vers6 la
nuit 2 postes en-deo de Ber)in. Heureusement il а
ри 6tre transport6 dans la maison d'un apothicaire,
ой il а pass6 plusieurs semaines. De il s'est fait
mener Berlin, ой il а s6journ6 encore ипе quinzaine
de jours. Il est a116 ensuite petites journ6es sa
terre еп Pologne, fmalement il s'est rendu icy
exactement l'expiration de son terme de сопдб. Il
est аи reste bien portant, дау, loyal сотте toujours,
et si g6n6ralement aim6 que sa maison пе d6semplit
pas du matin аи soir: hommes et femmes, tout court
le voir. П п'а pas encore 6t6 Gatchina, mais la пои-
velle de son arriv6e а 6t6 fort bien reeue. Son ami
Grieves, qui soigne actuellement la sant6 de Sa Majest6
l'Empereur, et dont l'Empereur paraft fort content,
lui facilitera probablement son projet de retraite, la—
quelle il est juste qu'il songe aprbs trente ann6es de
service et avec les таих qu'il soufre; car il а souvent
aussi des accbs de pierre et de gravelle. D'ailleurs ses
esp6rances sont si modestes, et il marquera tant de
bonne volont6 d'@tre encore utile toutes les fois qu'il
le pourra, que је пе doute pas de la r6ussite entibre
de son petit plan. Vous connaissez, т-г le comte, son
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