—95—

se sont pass6es depuis que vous m'avez 6crit cette

lettre et surtout la manibre dont оп m'assure que Sa

Majest6 l'Empereur r6pondu votre dernibre, те

font supposer que тёте votre course P6tersbourg,

que vous vouliez entreprendre la fn de тау, n'aura

plus lieu, et que vous saisirez avec empressement la

permission de rester еп Angleterre si votre sant6 et

vos forces vous font pr6f6rer се. parti. Је pr6vois donc

aussi, non-seulement avec r6signation, mais тёте avec

plaisir, que топ fls у restera, et cela avec vous, peut-

6tre pendant plusieurs ann6es encore. Је suis bien sar

aussi que beaucoup de personnes еп Angleterre, et la

famille royale leur t@te, s'applaudiront de la conti-

nuation de votre s6jour auprbs d'eux. Enfn, је пе

seaurais vous cacher qu'encore aurais-je mieux aim6

vous voir arriver icy du vivant du prince Bezborodko

qu'aprbs sa mort.

Је joins icy ипе lettre de notre secr6taire 6ternel

de l'Acad6mie des Sciences, m-r le conseiller d'6tat

Euler, ип m-r Barton Philadelphie, qui nous а еп-

voy6 quelques ouvrages de sa faeon, dont l'un tend

prouver que се sont des 6migrations de notre Sib6rie

qui ont peup16 l'Am6rique Septentrionale. Vous obli-

geriez et l'Acad6mie et тоу si vous pouviez faire

parvenir la lettre sa destination.

Dans се moment m-r koehler те remet ип paquet

роит m-r Tassi6 qui renferme ип exemplaire de son

ouvrage роит lui et deux роит les Acad6mies de Lon-

dres et d'Edimbourg.

M-r le vice-chancelier vient de m'envoyer de votre

part le rapport de Carnot et des lettres de Виопа-

parte le 2-d cahier. Ne lui gviez-vous pas envoy6 le

l-r, ои est—ce ипе n6gligence de sa chancellerie?