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J'ai repondu sur l'invitation de la princesse de Gal-
les que је la transmettrais votre excellence, mais
que је devais pr6venir m-lle Chalmondeley que vous
6tiez pour le moment bien loin d'ici.
38.
Londres, се 5 octobre 1805.
Le c-te de Munster, еп m'6crivant avant-hier de
Weymouth, а еи la bont6 de m'envoyer pour та le-
cture ипе longue d6p@che de m-r d'Ompteda de Ber-
lin, du 17 septembre, qui est trbs-int6ressante et qui
contient реи prbs се qui suit.
Le c-te de Meerfeldt, son arriv6e Berlin, а ап-
попсб la r6solution de sa cour de prendre possession
de la Bavibre. Depuis son d6part de Vienne la Prusse
у avait fait ипе tentative, par la proposition de sa тб-
diation, d'empecher la guerre; mais le courrier prus-
sien 6tait revenu avec ипе r6ponse d6clinatoire. Dans
cet intervalle le c-te de Meerfeldt а d6taill6 toutes les
circonstances qui ont forc6 son maitre se •d6clarer
contre la France, et il а fait ипе communication
cielle non-seulement de l'ultimatum de sa cour, mais
de toutes les n6gociations qui depuis quelque tems se
sont pass6es entre Vienne et Paris. M-r de Meerfeldt
doit dtre parvenu persuader le b-n de Hardenberg
de la justice du systbme autrichien, et се dernier, l'on
assure, а pri6 m-r Meerfeldt d'user de toute son 6loquen-
се роит insinuer la тёте persuasion аи roi de Prusse,
ajoutant qu'il 6tait lui-m6me trop faible pour pousser
les choses• auprbs du roi et dans le conseil priv6. Le
plbnipotentiaire autrichien пе parait pas 6tre aussi соп-