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Richmond, се dimanche soir (octobre 1805).
Il у а deux jours que le c-te de Stahremberg т'а
fait l'honneur de passer chez moi, et еп те parlant
des communications qu'il venait de recevoir de sa cour, il
те dit qu'il avait ordre de demander ici аи пот de
sa cour l'augmentation des subsides. J'ai cru devoir le
pr6venirdes obstacles qu'il rencontrera et de la r6solution
qu'on а prise de пе pas donner ип liard au-dessus de се
que l'on а d6jh stipul6; que c.'6tait la r6ponse d6fni-
tive qu'on avait fqite nos dernibres recommandations.
J'avoue que је пе puis пе pas 6tre sensible la соп-
fance qu'il т'а t6moign6e, car il т'а envoy6 tous les
papiers qu'il а regus, роит que ј'еп ртеппе lecture.
Ј'еп ai trouv6 de trbs-int6ressants contenant la corres-
pondance entre Vienne et Paris depuis le mois de јап-
vier jusqu'au mois d'a06t; ensuite les dernibres cor-
respondances avec la Bavibre. J'ai pris copie de la
lettre de l'blecteur ой de sa propre main се prince
аппопсе l'empereur que ses troupes allaient se
joindre celle de s. т. i. et т. Cette lettre est du 8,
et le 14, lorsqu'elle parvint Vienne, l'empereur ve-
nait d'@tre inform6 d6jh que s. а. s. avait manqu6
sa parole. Оп а de la peine croire ипе pareille
conduite. Dieu donne que се prince пе soit jamais le
de notre grande-duchesse.
Је manqnerais та parole, monsieur le comte, sije
пе vous r6p6tais pas fdblement tous les regrets que
le c-te de St. т'а exprim6s sur les rapports que exis-
tent entre votre excellence et lui. Il se prononce avec