pr6vint toute mauvaise suite de cette triste surprise.
Elle ft des eforts роит mod6rer sa douleur et у par-
vint l'aide de la religion et de la raison. Elle se re-
mit si bien que nous пе voyions plus аисип sujet d'ap-
pr6hension de се c6t6-lh. Mardy pass6, еп travaillant
vis-bvis d'elle son bureau, је lui vis faire de petites
grimaces. Elle nfavoua que depuis la veille elle, sen-
tait d6jh des douleurs, mais que, de crainte (l'inqui6ter
l'Empereur, elle les lui cachait. Је passai chez elle le
tems du spectacle de l'Ermitage. Се пе fut qu'au те-
tour de l'Empereur du th6dtre qu'elle пе fut •plus mai-
tresse d'elle-mdme et que les vraies douleurs сотщеп-
cbrent. Le travail fut long, parce que l'enfant se pr6-
sentait avec la tdte ип реи de tra.vers. M-r .Mekel,
l'accoucheur qu'on avait fait venir de Berlin, у rem6-
dia fort• habilement, et la sage-femme recut, l'enfant
jeudy matin entre З et 4 heures. Је пе vis jama.is
l'Imp6ratrice si rayonnante aprbs ипе d6livrance qu'a-
prbs celle-cy. Le З-те jour la flbvre de lait la prit
fortement; le 4-те elle diminua; mais hier, 5-те jour,
elle sentait de si fortes angoisses, elle se mit si forte-
ment dans la t@te qu'elle allait fnir, que nous ftimes
dans les plus vives alarmes, поп su•r son physiqne tel
qu'il 6tait, mais tel qu'il pouvait devenir par l'impros-
sion morale. Graces Dieu, се vilain moment est pass(
aussi. Се matin 9 heures је l'ai trouv6e fort calmbe,
et се qui а achev6 de la remettre, c'est qu'au тёто
moment elle а reyu ипе estafette.de Stuttgardt, qui lui
аппопсе que la duchesse-mbre accepte l'invitation de
l'Empereur de venir icy, et qu'elle va dans 2 ои З mois
serrer sa тёте entre ses bras. Depuis се moment elle
est сотте 61ectris6e, et реи s'en faut qu'elle пе saute
hors du lit et пе danse de ,јоуе. Le grand-maitre d'ar-