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Кь графу Александру Ропювичу.
P6tersbourg, се ll mars 1798.
Је c6lbbre. mes relevailles avec votre excellence, сот-
. те. Sa Majest6 l'Imp6ratrice les а c6l6br6es cette se-
maine avec la cour. Efectivement j'ai 6t6 pendant
toutes ses couches aussi retir6 et bien plus оссирб
qu'elle. 0ccupant actuellement та propre maison, j'ai 6te;
0blig6 de те rendre la соис tous les matins huit
heures, ј'у dinais et у passais la soir6e, de sorte qu'en
revenant chez тоу је п'еп pouvais plus.
L'afaire de la succession de Wurtemberg et le voya-
де prochain de la duchesse-mbre ont Ct6 deux sour-
ces d'occupatioti bien abondantes ponr тоу et dont је
suis encore bien loin d'@tre аи bout. Son altesse royale
partira de Stuttgardt aussit0t que la duchesse r6gnante
aura accouch6. Elle voyagera lentement cause de sa
sant6, et је suppose que се sera еп juin que nous la
verrons arriver Pavlovsk, ой l'on pr6pare роит elle
ипе ma.ison part. ()utre plusieurs autres pet.ites
c.raintes, j'ai surtout sur le coeur celle-cy: адбе et та-
lingre qu'elle est, si •elle arrivait justement роит тои-
rir bient0t sous les уеих de sa fllle, се serait ипе bien
autre douleur que si la grande sCparation s'opCrait
dans le lointain. M-rs de Zagriajsky et Gouriev iront
au-devant d'elle jusques prbs de M6mel, et auront soin
d•elle pendant sa route рат nos provinces. C'est l'Im-
p6ratrice qui de sa bourse рауе tout le voyage, et les
mesures sont prises qu'outre les anciennes pensions,
6tablies d6O par feue l'Imp6ratrice et nos maftres
actuels, alors encore grand-duc et grande—duchesse, et