Brachsal, lc 26 septembre 1818.

Le d6part de т-те Pitt роит l'Angleterre те prb-

sente l'occasion d'6crire Votre excellence роит l'in-

former de l'arriv6e de S. М. l'Jmp6ratrice dans ces соп-

tr6es. C'est avant-Fer аи so:v que notre p6nible voyage

а 6tCjac,h6v6 et, par cons6quent, peine il у а еи assez

de tems роит nous reposer. Dans ипе suite de 14

6quipages, dans les sables de la Prusse, m'est arrivd

роит та part, avec quelques-uns de mes camarades.

З et 4 jours de suite, d'arriver la couch6e

et З heures du mat;n pour nous lever 5 айп de

partir 6'/„ аи 7 heures. Се manque de repos m•avait

presque rendu malade; cependant, graces Dieu, j'ai

tenu bon jusqu'h Weymar; сак depui, les journ6es п'ё-

tant pas si fortes et par des routes si belles, le voyage

а 6t6 infiniment plus facile. S. М. а pass6 рат Кпа,

Rudolfstadt, Saalfeld, Cobourg, Bamberg, Wurzbourg

et Francfort; j'ai еи l'honneur de l'accompagner dans

се voyage par des .contr6es que је n'ai pas encore

vues auparavant. La plus grande partie de sa suite а

df prendre la route de Weymar directement sur Franc-

fort, vu qu'il n'6tait pas possible de faire passer les

grands 6quipages, ni trouver assez de chevaux роит

suivre S. М. par la foret et les montagnes de Thuringe.

La nouveautb des objets ;nt6ressants que j•ai trouv6s

sur cette route а compens6 les peines et fatigues que

j'ai d0 6prouver jusqu'& Weymar. Је pense avec hor-

reur notre retour, qui aura Неи аи coeur de l'hyver,

si nous serons dans le cas de prendre le тёте c.hemin.

Lorsque j'6tais Darmstadt, le grand-duc s'est inform6