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St.-P6tersbonrg, le 24 janvier 1812.

Un de mes connaissances, ayant 6t6 поттб аи соп-

sulat de Gottenbourg, c'est рат lui que j'exp6die la

pr6sente. Il se потте m-r Julinetz, natif des bouches de

Cattaro, mais depuis 25 ans notre service. Је l'ai vu

beaucoup ici chez m-r Tatistchew, chez le comte Рои-

chkine, jadis notre ministre Naples, et је puis dire

avec сопйапсе que c'est ип homme honnete, sar et

de bons principes. Le comte Mocenigo, auprbs de qui

il а 6t6 employ6 durant tout le tems qu'il est rest6

Corfou, l'a recommand6 aussi trbs-fortement, lorsque j'ai

6t6 souvent dans le cas de те rencontrer avec lui ici

l'hiver pass6, avant sa nomination Cagliari. Је crois

de топ devoir de faire connaitre се consul votre

excellence.

Је suis bien fAch6, monsieur le comte, de n'avoir

point de lettres vous envoyer de la part de m-r le

c-te Michel. Ј'еп attends d'un jour l'autre, vu que

dans sa dernibre lettre il те disait qu'il r6pondrait

par le retour d'un oflcier, Ellis, qui а 6t6 envoy6 d'ici

chercher le corps de l'infortun6 Souvorow et le trans-

porter Moscou. J'ai appris hier рат Zakrevsky, que

le 6 de janvier le c-te Michel 6tait encore ВоиКа-

rest, vu que les lettres de cette date еп font mention.

Il croit donc que son d6part, dont il m'avait fait part

pr6c6demment sur l'autorit6 de ses correspondances, п'а

6t6 qu'une absence peut-6tre Rymnick роит. exp6dier

le corps de son d6funt ami et parent,• que lui-m@me

avait enterr6 dans cette ville. Si le c-te Michel n'est

pas devenu lieut.-g6n6ral, сотте chacun le disait tout