elle. Elle а dit еп partant qn'elle avoit cru possible -
qne Dieu ponvait les faire mourir, mais поп pas que
le feldmar6chal p0t @tre l'instrument du malheur et de
la disgrace de son ёроих. Aussi n'ai-je vu tout le tems
que је suis dans ces contr6es glaciales у r6gner ипе
јоуе si parfaite et universelle. Dnrant la r6gence du
duc de Courlande оп avait post6 des piquets dans tou-
tes les rues et d6fendu аи soldats et аи peuple d'en-
trer dans les cabacques, maisons ой l'on vend de la
bibre, du vin, du brandevin. Pr6sentement il п'у а plus
de piquets, les cabacques sont ouverts, et tout le
monde peut dire ses sentimens sans courir аисип ris-
que, parce que le gouvernement est s0r qnO g6n6rale-
ment оп est content.
12.
St.•P6tersbonrg, le З de d6cembre 1740.
Le duc de Courlande ayant oblig6 1'imp6ratrice,
selon sa coutume, par force, le nommer r6gent dans
sa disposition, elle lui dit: „Biron, Biron, tu пе songes
pas се дие tu fais! Ти vas te perdre!
13.
St..P6tersbourg, [е 13 d6cembre 1740.
Le grand-mar6chal c-te de Loewenwolde est celui
qui а par16 le premier la grande-princesse touchant
le trait6 d'alliance qui est sur le tapis entre votre majest6
et la Russie, et puis aprbs le comte d'Ostermann еп а
fait de тёте. Elle leur а rbpondu qu'elle 6tait pr6te
у mettre la main, pourvu que le feldmar6-
chal, qu'elle voudrait m6nager, lui еп touchAt ип mot