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аих propositions qu'on те fesait depuis la mort de

l'imp6ratrice.

Le dessein 6tait de le prendre dans sa chambre et

et de l'enfermer, сотте la princesse Аппе et ses еп-

fants. Il s'on alla 0ranienbaum. Nous 6tions surs

d'un grand nombre de capitaines аих r6giments des

gardes. Le sort du secret 6tait entre les mains de trois

frbres 0rlow, dont 0sten se souvient d'avoir vu l'afn6

те suivre partout et faire mille folies; sa passion pour

moi 6tait publique, et tout, рат lui, а 6t6 fait dans

cette vue. Се sont des gens extr@mement. d6termin6s

et fort aimCs du соттип des soldats, ayant servi dans

les gardes. J'ai les plus grandes obligations ces gens-

tout P6tersbourg еп est t6moin.

Les esprits des gardes 6taient pr6par6s, et il у avait,

la fin, dans le secret, de 30 ofwiers et prbs

de 10.0 hommes du соттип. П пе se trouva point

de traitre, pendant trois semaines; parce qu'il у avait

quatre factions s6par6es dont оп r6unissait les chefs

pour l'ex6cution, et le vrai secret 6tait entre les mains

de ces trois frbres. Panine voulait que се mt еп faveur

de топ flls, mais ils п'у voulurent jamais consentir.

J'6tais Peterhof; Pierre IlI vivait et buvait Ота-

nienbaum. Оп 6tait convenu qu•en cas de trahison оп

n'attendrait pas son retour, mais assemblerait les gar-

des et те proclamerait. Le zble pour moi ft се que

la trahison aurait efectu6e. Il se r6pandit ип bruit

dans les trouppes, le 27, que j'6tais arr@t6e; les sol-

dats se mettent еп mouvement, ип de nos ofliciers les

calme; vint ип soldat chez ип capitaine поттё Passik,

chef d'une faction, et lui dit qu'assur'ment j'6tais per-

due; il l'assure qu'il avait de mes nouvelles. Ое sol-

dat, toujours allarm6 роит moi, s'en va chez ип autre