— 424 —

Enfin, le bon Dieu а tout тепё la fin qu'Il s'6tait

propos6e, et tout cela est plus ио miracle. qu'un fait

pr6vu et arrang6: car tant de combina.isons heureuses

пе peuvent 0tre ensemble sans la main de Dicu.

J'ai reeu votre lettre. Une correspondanc,e r6gl6e

serait sujette mille inconv6niens, et j'ai vingt mille

circonspections garder et n'ai pas le temps de faire

des billets doux nuisibles.

Је suis trbs-g6n6e... Је пе puis pas vous conter tout

cela, mais cela est vrai.

Је ferai tout роит vous et votre famille: soyez еп

fortement persuad6.

J'ai mille biens6anEes et mille m6nagements дат-

der, et avec cela је sens tout le poids du gouverne-

ment.

Sachez que tout s'est fait рат le principe de la hai-

пе contre les 6trangers; que Pierre III passe lui-m@me

роит tel.

Adieu, il у• а dans le monde des situations bien 6t-

ranges.

п.

Le 9 aoat (vieux style) 1762.

Је пе puis que vous dire la v6rit6: је cours mille

risques par cette correspondance. Votre dernibre lettre,

laquelle је r6ponds, а pens6 etre intercept6e. Је suis

gard6e vue. Је пе dois pas 0tre suspecte, il faut

marcher droit.

Је пе puis vous 6crire; tenez-vous еп repos. Dire

tous les secrets int(5rieurs serait ипе indiscr6tion; еп-

fn, је пе puis.

Ne vous vous tourmentez point, j'appuyerai votre fa-

mille. Је пе puis vous lacher Wolkonsky, vous aurez