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0fTcier et lui dit la тёте chose; celui-ci n'6tait point
du secret. EfTray6 d'entendre qu'un oflcier avait теп-
voy6 се soldat sans l'arr@ter, il s'en va аи тајог. Celui-
ci envoya arr@ter Passik. Voili tout le r6giment еп
mouvement. Оп envoya le rapport, pendant cette nuit,
0ranienbaum. l'allarme parmi nos conjur6s. Ils
se r6solurent d'abord d'envoyer le second frbre 0rlow
chez moi, pour m'amener еп ville, et les deux autres
vont partout роит dire que је vais arriver.
Le Hetman, Wolkonsky, Panine, 6taient du secret. Је
dormais tranquillemeut Peterhof, six heures du
matin, le 28. La journbe 6tait trbs-inquibte pour moi,
parce que је savais tout се qui se tramait. Entre dans
та chambre Alexis ()rlow et те dit avec ипе grande
tranquillitb: „Il est temps de vous lever, tout est pr@t
роит vous proclamer“. Је lui demandais des d6tails, il
те dit: „Passik est Је n'h6sitai plus, је m'ha-
billai vite, sans faire de toilette, et те mis dans le
carrosse qu'il avait атепб. Un autre oficier 6tait еп
guise de valet la porti&re, ип troisi&me vint аи de-
vant de nous quelques verstes de Peterhof.
А cinq verstes de la ville, је rencontrais l'afn6 Ог-
low avec le prince Bariatinsky le cadet; celui-ci те
c6da la place dans la chaise, саг mes chevaux 6taient
rendus, et nous allAmes d6barquer dans le r6giment
d'Izmailowsky. Il п'у avait que douze hommes et ип
tambour qui se mit battre l'allarme. les sol-
dats qui arrivent. те baisant, m'embrassant les pieds,
les mains, l'habit, те nommant leur sauveur. Deux
ambnerent ип pr@tre sous les bras, avec [а croix. Les
voilh qui se mettent те pr@ter serment. Cela fait,
оп те priait de monter dans ип carrosse; le pretre
avec [а croix marchait devant. Nous allAmes аи r6gi-