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Francfort, le 7 B0tt п. st. 1784.
Voas• pouvez bien oroire, топ ami, que c'est avec,
ипе - douleur trbvive que j'ai appris се que vous те
mandez de la maladie de madame. Оотте votre ami,
сотте [е • 3ien, је dois m'afRiger de cet 6vbnement qui
encore oela de d6sagr6able роит moi qu'il retarde
notre entrevue. Је vous envoye се qui m'est parvonu
v«re adresse et j'ai еи soin de votre lettre роит
m-r Zinowiew. Је vous prie instamment de те dire
qnand vous serez Pise, si la sant6 de madame se r6-
tablie vue d'oeil. Де fais des уоеих, et ilB sont vifs.
Que dites-vous de la mort de Lanskoy1 Est-on ја-
mai8 mort dans ипе position сотте la sienne et
апв'? Еп v6rit6, cette legon devrait efrayer les jeines
gens et leur apprendre que l'&ge, ni la fortune пе пош
mettent l'abFi de la mort et qu'il est impertinent de
compter sur ип avenir recu16 lorsque d'ici аи lende-
main оп peut cesser de vivre.
Mai8 је crois que voilb ип sermon, et топ projet
n'6tait рад d'en faire пп. Adieu, conservez-vous l'Ame
et Ее corps sain, afn que l'amiti6 qui nous lie пе soit
pas ипе source de chagrin роит moi.
Архввъ Квивв Воронцова XXYII.
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