Пе la rade de Naples, bord du Foudroyant,
се 19 juilIet 1799.
J'ai теси hyer l'obligeante et intbressante lettre que
vous m'avez. fait •l'kmiti6 de m'6crire еп date du 12
juin. Је 'Vous еп remercie infniment, Оп est 0blig6
d'exp6dier la h&te ип courrier еп Angleterre роит
obtenir l'approbation du gouvernement anglais la
mesure prise par mylord Nelson de -rester ici uvec le
gros de l'escadre anglaise, роит achever ое qui reste
faire dans се royaume, pour r6duire entibrement les
rebelles et chasser les Frangais des places de Сароие
et de C'aurait 6t6 ruiner et perdre се royaume
que d'en faire 6loigner l'escadre anglaise pour aller
sur Minorque, саг mylord keith 6crit qu'il est 0blig6
de courir aprbs l'escadre frangaise que l'on enppose
r60nie l'espagnole et passant dans l'Oc6an avec des
vues sur l'Irlande. Les Deux-Siciles sont pour l'Angle-
terre et pour la cause соттипе d'un poids majeur еп
comparaison de Minorque. Mylord Nelson et le cheva-
lier Hamilton 6crivent sur cet objet аи cabinet bnglais,
et nous esp6rons que nos bons alli6s approuveront les
mesures du digne et brave Nelson, qui j•ai dit que
vous appeliez Souworow le Nelson de terre; et il еп
а 6t6 trbs-natt6.
J'ai donn6 tout-de-suite l'ordre роит la collection des
papiers- imprim6s de се malheureux pays. que vous
d6sirez, et је vous l'enverrai рат la premibre occasion;
саг поиз пе pouvons поп plus envoyer се soir
change des ratifcations de notre trait6 avec l'Angle-