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Londreg, се 30 octobre 1805.
La crise est foBe роит топ et snrtout d'aprbs
les d6sastres d6plorables des Autrichiens. Un pillage
surtont est fort oraindre, mais il п'у а pas тоуеп
de se d6livrer autrement des Frangais; ј'у souscris de
та b»rt de bon coeur, et је suis tout r6sign6. Nonob-
stant cela, j'ai encore de l'espoir que nous pourrons
l'6viter, et •voici сотте је raisonne. Les Franyais реи-
vent certainement avoir роит but de piller Naples, mais
pour le faire, ils doivent marcher еп forces sur la са-
pitale, et jusqu•au 17 septembre, date de mes dernieres
lettres, il п'у avait рад de nouvelles troupes frangaises
qui fossent entr6es dans le royaume de Naples, ои qui
descendisscnt du hant de l'ltalie роит ипе telle desti-
nation. Les troupes qui se trouvent tout le long •de la
cdtb de l'Adriatique, sont, је crois. реи prb8 15 т.,
et par cons6quent de Ьењисоир inf6rieurs аих forces
russes, anglaises et n6tres que l'on peut employer
contre еих. 0r, ces troupes (frangaises) пе peuvent
avoir d'aotre salot qu'en 6vitant (Геп venir апх mains
avec vos braves compatriotes, qui peuvent venir de
Corfou, еб ауес les Anglais, qui peuvent s'y joindre de
Malt,e. Si elles marchent sur Naples, elles пе font
qu'aller аи devant de l'ennemi, sans se procurer ипе
seule forteresse, ni ипе seule position oil elles puissent
tenir bon pendant quelque tems. Роит cela, је puis те
tromper, et је crains еп v6rit6 que је те aatte, mais