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(1802).
Avant de partir, топ bon ami, је veux vous sou-
mettre quelque autre r6flexion. Nous avons dit се soir
que Н. *) пе peut faire objection l'arbitrage de la
forme que vous lui pr6sentez, par la crainte qu'au-
сип int6r6t essentiel de la G. В. pourrait etre endomma-
дб et mis еп risque еп s'en rapportant la d6cision
d'un tiers; puisque elle aurait fait la paix si оп lui eat
laiss6 Malte, et par le consentement qu'elle donne
l'arbitrage elle garde cette isle. Оп по peut donc ob-
jecter que l'inconvenance g6n6rale qu'une grande puis-
sance s'en rapporte ипе troisibme pour d6cider sans
appel dans des dif6rends qu'elle а avec иве autre
puissance. Il faudrait donc songer r6pondre cet
argume.nt, de fapon fermer la bouche се cher
• homme. Voici quelques raisonnemens que, si vous les
approuvez, оп pourrait lui faire avec succbs. Toute
extraordinaire que cette d6marche puisse paraftre,
сотте elle n'est point humiliante et que par elle l'An-
gleterre obtient Malte et 6vite la guerre, elle devrait
par ces deux motifs seulement etre adopt6e sans h6-
sitation; оп peut bien faire quelque chose d'extraordi-
naire pour obtenir des si grands objets. Еп second lieu,
elle пе soumettrait l'arbitrage de la Russie que les
seuls points qui sont hors de son atteinte tout-uait,
et elle les soumet la d6ci?ion de la seule puissance
comp6tente, int6ress6e а у faire raison et'en pouvoir
Э Лордъ Эиенсъ, Aauilckil посоль въ Петербурж П. Б.