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avais charg6, је n'ai point 6t6 6tonn6e de vous у voir

6chouer; mais j'ai droit de l'etre de се que le ministbre

britannique, apRs avoir d6clin6 mes propositions, sem-

ble m'inculper encore d'dtre rest6e еп depb de l'int6r6t,

que j'ai manifest6 pour ипе cause• que j'ai 6t6 la pre-

mibre appeler [а cause соттипе de tous les souve-

rains et de tous les 6tats, et la d6fense de laquelle

j'ai tach6 de r6unir leur concours par les d6marches

les plus 6clatantes. Et еп partant de lb il se croit

autoris6 insister prbs de moi sur de nouveaux ef-

forts ajouter сеих que ј'у porte d6jb. Cette asser-

tion provient sans doute d'un m6sentendu, qu'il importe

d'autant plus de recti6er, qu'en le laissant germer dans

l'esprit du cabinet britannique il pourrait d6g6nerer еп

ппе mauvaise humeur d6cid6e et сараЫе de rendre

nulles toutes bonnes dispositions qu'on s'6tait t6-

moign6es de part et d'autre, et qui de la mienne ont

d6ji 6t.6 suivies d'efets trbs-r6els et trbs-favorables

l'Angleterre. 0'est се que j'ai fait discuter dans ип

m6moire que топ ministbre а еи ordre de dresser et

qu7l vous fera parvenir, afm que vous le communi:

quiez аи ministbre anglais sous le titre de r6ponse ver-

bale ses propositions. Mais сотте malgr6 се titre

cet 6crit п'еп est pas moins ипе pibce minist6rielle et

diplomatique, il а fallu у тбпадет les termes et тёте

les choses роит пе pas tomber dans ипе altercation

dFsagr6able. Роит suppl6er се qui pourrait у тап-

quer роит aller аи devant de toutes les uouvelles ob-

ject.ions que le ministt>re britannique pourrait vous

faire, је vais entrer avec vous dans ип plus ample (16-

tail sur tout се qui est relatif la question actuelle

entre та cour et сене de Londres.