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dois, •d'aprbs се que vous те dites dans votre der-

nibre d6p6che, те voir expos6e l'alternative de son

inimiti6 la plus d6cid6e, еп cas que је те refuse

l'envoy des troupes qu'elle те demande, j'aurai du-

moins par devers moi la consolation de n'avoir rien

n6glig6 роит 6tablir ип rapport plus convenable вих

int6r6ts .de nos 6tats respectifs. Vous avancez aussi

dans cette тёте d6p@che, que l'envoy de troupes est

beawoup moins dispendieux que celui de l'escadre de

vaisseaux que j'ai oferts. Је suppose que c'est ипе

r6flexion que vous а faite le ministbre anglais. Rien

n'est plus facile que d'y r6pondre. Les d6penses d'btat

пе s'appp6cient pas seulement d'aprbs les sommes d'ar-

gent qu'elles emportent; оп у considbre aussi la соп-

venance, la commodit6 et l'utilit6 la plus g6n6rale. Les

frais de l'armement de l'escadre et de l'approvisionn&

ment de l'6quipage, quelque consid6rables qu'ils soyent,

restent dans le pays; l'6quipage а ses vivres sous sa

main et оп est s0r de sa subsistance. D'ailleurs та

marine а besoin de s'exercer et de se perfectionner,

et c'6tait ипе excellente occasion, dont il 6tait naturel

de vouloir proflter. Аисипе de ces consid6rations пе

pouvaient s'appliquer mes troupes de terre. Је п'у

vois аи contraire qu'une foule d'inconv6niens, ins6pa-

rables de toute exp6dition lointaine. Ces inconvbniens

sont cause que, роит les pr6venir, dans tous les traib6s

оп stipule g6n6ra.lement des secours еп argent la

place des troupes. Pareille stipulation existe entre moi

et la cour de Vienne lorsque le th6Atre de la guerre

s'6tablit soit dans les Pays-Bas, soit еп Italie, et је

т'у suis tenue dans cette circonstance-ci. C'est ипе

raison de plus pour moi de пе pas те rendre аих sol-