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F6vrier 1803.

Је соттепсе раг те mettre аих pieds de У. М. 1.

еп lui t6moignant та profonde reconnaissance роит la

lettre du 19 janvier. dont elle а daign6 m'honorer, et

је puis l'assurer que les arbres qu'elle d6sire d'avoir

lui seront exp6di6s par les premiers vaisseaux qui раг-

tiront d'ici аи printems prochain.

Avant d'avoir reeu les ordres dont У. М. 1. т'а

honor6, j'avais vu avec douleur, dans les papiers

publics, qu'une certaine petite maison de сатрадпе,

appartenant ипе pauvre veuve, а 6t6 incendi6e, се

qui т'а d'autant plus aHlig6 чие j'ai 6t6 souvent pour

у passer plusieurs jours dans cette maison, ой j'ai

6prouv6 ипе hospitalit6 pleine de bont6 et d'amabilit6,

сотте оп еп trouve реи dans les tems de cette phi-

losophie qui, псе dans la partie occidentale de l'Europe,

se propage partout, et dont les principes invitent

n•airner individuellement personne. роит aimer d'autant

mieux toute la rac,e humaine, соппие ои inconnue,

existant ои suppos6e exister sur le globe. Aussi, si cette

douce philanthropie emp6che de secourir ип malheurenx

dans le besoin, пе permet pas de donner ип abri ип

pauvre voyageur 6gar6 du chemin, mourant, de faim

et de froid, се n'est que роит n'@tre pas d6tourn6 des

profondes m6ditations sur le bonheur universel et sur

les moyens роит inoculer cette douce philosophie вих

Lapons, аих Hotentots, аих Cafres, аих habitants de la

Nouvelle Z6lande et des iles qu'on pourra peut-6tre

ип jour dans la mer du Sud, sans se sou-

cier si ces bonnes gens voudraient la recevoir. Сотте