— 293 —
Vous pensez bien, топ eher comte, que је point
laiss6 ignorer s. а. i. les sentiments que vous те
t6moignez • et les voeux que vous formez роит elle.
Connaissant sa fagon de penser votre 6gard, је suis
trop s0r du plaisir que. cela lui fera, роит пе m'6tre
pas empress6 de lui еп faire part,
Vous те demandez des nouvelles de m-r 0epinus,
et је suis bien fdch6, топ cher comte, d'dtre 0blig6
de vous dire qne је п'еп ai аисипе, quoique j'aie соп-
tinu6 de vivre avee lui dans la plus grande intimit6
jusqu'au moment de топ d6part de P6tersbourg. Il est
vrai que, depuis notre s6paration, connaissant son aver-
sion роит les 6critures, dont је пе suis pas поп plus
grand partisan, је пе lui ai point 6crit; mais j'ai de-
mand6 plusieurs fois de ses nouvelles des рет-
sonnes avec lesquelles је suis еп relat,ion et qui le
voyent quelquefois, sans avoir ри еп obtenir. Је puis
cependant vous dire sur son compte qu'il а conserv6
fort реи ои point du tout_ de relation, ni avec la ре-
tite, ni avec la grande cour, се qui avait d6jh lieu
encore de топ temps, ой il пе se montrait plus la
premibre qu'en public et dans les grandes occasions,
et пе se m6lait plus du tout des afaires du Collbge,
qui 6taient autrefois de son ressort. Il s'est, cet
6gard, donn6 lui-m@me son сопдб, et сотте cela lui
а r6ussi, il continue t,oucher ses appointements et
пе se m6ler de rien, ип autre• 6ta.nt поттё sa place
et faisant ses fonctions. Il а 6galement depuis nombre
d'ann6es renonc6 l'Acad6mie, ой il n'allait et роит
laquelle il пе travaillait plus. De топ temps il s'occu-
pait beaucoup d'un nouveau microscope de son inven-
tion, qu'il avait port6 ипе grande perfection et qui
а 6t6 fort accueilli dans l'6tranger. La machine est pro-