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Moscou, се 2 jay 1796.

Је suis extr6mement sensible, топ cher comte, la

mention amicale que vous faites de moi dans. 'toutes

vos lettres m-r votre frbre et еп dernier lieu 5. la

part que vous prenez la maladie que је viens de

faire et dont је соттепсе те remettre аи point que

j'espbre dags ипе 15-пе de jours 6tre еп 6tat de faire

le уоуаде de Matr6nino, ой il те tarde bien d'Otre

rendu. Је n'ai que faire de vous dire, тоџ cher comte,

cqmbien j'ai те .louer des soins et de .toutes lep

marques d'amiti6 que m-r votre frbre т'а donn6 da9S

le cours de cette longue et cruelle maladie, qui т'а

mis deux doigts de la mort. Celle surtont d'avoir dif-

f6r6 son d6part роит la сатрадпе jusqu'ici, т'а рё-

n6tr6 de la plus vive reconnaissance, parce que је sens

tout le prix du sacrifice qu'il т'а fait par се prolon-

gement de s6jour еп ville, dans ипе saison, ой celui de

la сатрадпе lui est si agr6able. Enfin, топ cher comte,

vous connaissez trop ses sentiments et еп particulier

сеих qu'il а роит moi, роит que j'aie besoin de vous

еп dire davantage cet 6gard. Il еп est de тёте de

т-те la gt•ande-duchesse, qui т'а t6moign6 dans cette

occasion des bont6s et ип int6r@t dont је dois garder

ип souvenir et ипе reconnaissance 6ternels.

Је viens de lire dans les gazettes de Hambourg l'an-

попсе d'un chocolat de sant6 qui doit se fabtiquer

Londres •et 6tre соппи depuis longtems dans toute