Письмо Испанца Миранды кь графу С. Р, Воронцову.
А Paris, се 30 aott 1792.
Моп cher comte.
Dans le moment que је m'attendais avoir le plai-.
sir de vous voir et de vous entretenir sur les afaires
de l'Europe etc.. те voiEi devenu g6n6ral dans l'ar-
тбе franeaise, de la libert6, et sur le moment de par-
tir роит prendre le commandement d'une division da.ns
la frontibre: Que је те sois uni аих d6fenseurs de la
libert6 пе doit• pas vous 6tonner, pnisque, vous savez
que c'est та divinit6 fTorite et que је те suis d6vou6
son service bien avant que la France eusse реп“
s'en occuper; mais се qui т'а encore induit plus
fortement, c'est l'espoir de pouvoir ип jour 6tre utile
та pauvre patrie que је пе puis pas abandonner.
Rien que des motifs aussi puissants m'auraient ет-
p6ch6 d'aller personnellement remercier Sa Majest6
l'lmp6ratrice de toutes les bont6s qu'elle а еи роит
moi; et vous savez, monsieur le comte, quel point
та reconnaissance еп est sensible. J'espbre que vous
пе manquerez de le manifester ainsi quand l'occasion
se prbsentera.