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neur de vous connaftre Que d'6vbnemens se sont pas-
s6s depuis, et combien de fois j'ai 6t6 оссирб, тёте
dans la Bastille, rever sur tous сеих qui pourraient
vous int6resser. Voilh m-r de Cobeneel qui vous quitte
bient0t, dit-on, роит aller аих Pays-Bas оссирет la
place de son pbre (le plus grand ministre et le p.lus
aimable que j'aie, сопни•). J'aime croire чие t6t ои
tard vous remplirez celle de rn-r votre oncle. Је vois
реи de Russes et bien rarement, mais dans tous сеих
que j'ai d6jh vus depuis longtems, је n'ai trouv6 аи-
сип qui, тои gr6, еп f0t plus capable. La jalousie
тёте et l'injustice de quelques-uns votre 6gard
confrme cette v6rit6. Chez vous, сотте chez nous,
се пе sont pas les sots et les ignorants qui ont des
tnnemis; аи contraire, chacun les favorise, parce que
personne пе craint. de les rencontrer dans son chemin.
Оп у est souvent attrap6, саг ils arrivent leur but
et laissent derribre сеих qui les avaient mis еп avant
сотте des gens _cons6quence. Nous avons еи
ici plus d'un exemplb. Il у еп а de r6cents. Је пе
connais pas assez votre соит роис savoir si la nullit6
у est aussi ип тоуеп de faire son chemin. Les gran-
des lumibres de votre Souveraine те font du moins
douter que cette route у soit et aussi fr6-
quent6e; mais је п'еп suis pas moins convaincu que
les talents et le g6nie у trouvent souvent des obsta-
cles, тёте аих уеих d'une Imp6ratrice qui possbde
ces qualit6s et qui est si capable de les appr6cier.
* ) Стало быть, эта дружба заключейа въ то время какъ грацљ А.
Р, Воронцовъ обучадса наукамъ во Французской Королевской Школ];
ЛетЕОЕОННЫХЪ (Chevaux •L6gers), им%хь *оварищами многихъ Фран-
цузсвихъ аристократовъ. П. Б.