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Је vous 6cris ceci, топ tr&-cher comte, dans l'ap-
partement de m-r kotschoubey, dont la convalescence
avance grands pas. Depuis trois jours il se ип
реи de lit et se tient deux ои trois fois рат jour sur ип
fauteuil ипе demi-heure la fois. Leurs Majest6s Im-
p6riales lui ont t6moign6 le plus grand int6r@t реп-
dant sa maladie, et Sa Majest6 l'Empereur est venu de-
puis quatre jours deux fois le voir aussitdt, сотте il
а bien voulu dire, qu'il avait reeu та permission. Il
attend sa femme еп trois semaines ои moins. Un feld-
jiger est parti hier sa rencontre.
Votre. frbre et votre fls vous 6crivent par cette ос-
casion; је n'ai donc besoin de vous parler d'un 6vb-
nement qui а еи lieu Dimanche pass6. Dimanche pass6,
la messe, le procureur-gCn6ral а reeu ordre de
notifier m-r de Pahlen que sa pr6sence 6tait n6ces-
saire dans son gouvernement. Apr&s dfner се dernier
а pri6 m-r Trostchinsky de passer chez lui, quand il
l'a pri6. de faire еп sorte qu'il ait son сопдб absolu.
Lundi, dans le prika,sc оп vu que le c-te de Р.,
cause de sa mauvaise sant6, sa ртјёи•е отставляется
отъ службы съ мундиромъ. Il est parti le Dimanche
аи soir avec fennne. fllles et jeunes fls. Cet, буёпе-
ment а fait grande sensation. pas tant еп lui-mdme. que
рат la manibre qu'il s•est acc.ompli, et fait pas реи
c.raindre роит ипе certa.ine influence qu'elle пе devien-
пе trop pr6pond6rant.e ж). Је crois pa.s enc,ore, mais
.је vous avoue qu'il у а des choses qui те donnent de
* ) 'l' с. B.'iHiIie нипсратрнцы•матсри. 11, Б.