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Се 6 08) d'aoat 1801.
J'ai reeu, топ cher comte, votre lettre de 18 juil-
let роит laquelle је vous remercie et, n'ayant rien d'in-
t6ressant ajouter се que је vous ai 6crit dans mes
dernibres lettres, је те contenterai vous dire еп реи
de mots que tout va doucement ici, qu'on n•entend
pas parler ni de comm6rages ni des intrigues de cour.
Votre fls continue se conduire сотте ип апде;
la seule chose qui manque son bonheur est d'avoir
l'afaire de changement de service arrang6e; mais il
voit qu'elle пе pourra pas se faire avant d'6tre
Moscou. J'ai rendu votre message m-r l'amiral
Tchitchagow. Il sent combien vous devez 6tre press6
quand il s'agit d'exp6dier ип courrier. Et еп v6rit6,
monsieur le comte, comment pouvez vous vous forma-
liser avec moi аи tel point de vous mettre m'6crire,
quand vous 6tes ассаЫ6 d'afaires, qui doivent vous
occuper tout entier? Vous savez que је n'exige pas de
telles choses de vous.
Је пе sais pas, si је пе vous ai trop dit dans та
dernibre lettre, quand је vous ai pri6 d'6tre extreme-
ment еп gard,e quand vous parliez des choses et des
personnes ici dans vos communications avec toate рет-
доппе quelconque ici, except6 avec votre frbre; j'espbre
que vous 6tes persuad6 que c'est l'amiti6 seule qui
т'у а entra1n6. А la distance ой vous vous trouvez,
il est impossible pour vous nous lire ea:acte•