— 167
33.
Се 29 d'aoat 1801.
J'ai reeu avant-hier, топ trbs-cher comte, votre
lettre de 4 d'aoot et, quoique tHs-occup6 faire mes
arrangements pour le d6part avec l'Empereur aprbs
demain, је пе veux pas laisser manquer cette Ьоппе
occasion de vous 6crire quelqnes lignes. J'aime quand
vous m'6crivez t6te repos6e et је пе veux pas
que vous vous formalisez vous •ddchirer sous la pres-
se du d6part d'un courrier m'6crire. Vous avezjug6
pr6cipitamment, de топ opinion, du comte Panine: tout
се que vous те dites sur l'afaire dernibrement trait6e
et arrang6e m'6tait соппи, tant par la voye de m-r
votre frbre que de m-r kotschoubey et d'autres. Dans
le commencement vous vous preniez toujours аи c-te
Pahlen; moi, је m'eforeais vous r6p6ter que le c-te
Pahlen пе se m6la (dbs l'arriv6e de l'autre) замес la
diplomatie. Је connaissais реи le comte Panihe jusqu'b
топ arriv6e Berlin *); aprbs је l'ai trouv6 ici еп place
vice-chancelier et mal еп cour; је l'ai vu souvent et
tachais toujours de lui rendre service. Depuis son re-
tour је l'ai vu rarement, et је n'ai jamais еи des соп-
versations confdentielles avec lui. Је пе le cherche
pas, et lui, il est si roide, si r6serv6 et si оссирб de
ses cogitations de cabinet qu'il paraft пе regardef de-
hors. Il n'est li6 avec personne; ses manibres ext6rieu-
res пе sont accueillantes. Сотте il пе va nulle part, et
сотте оп va chez lui rarement, except6 аих heures
* ) Въ 1798 году, ироВдоиъ на родину и вазадъ. П. Б.