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Се 29 d'aoat 1801.

J'ai reeu avant-hier, топ trbs-cher comte, votre

lettre de 4 d'aoot et, quoique tHs-occup6 faire mes

arrangements pour le d6part avec l'Empereur aprbs

demain, је пе veux pas laisser manquer cette Ьоппе

occasion de vous 6crire quelqnes lignes. J'aime quand

vous m'6crivez t6te repos6e et је пе veux pas

que vous vous formalisez vous •ddchirer sous la pres-

se du d6part d'un courrier m'6crire. Vous avezjug6

pr6cipitamment, de топ opinion, du comte Panine: tout

се que vous те dites sur l'afaire dernibrement trait6e

et arrang6e m'6tait соппи, tant par la voye de m-r

votre frbre que de m-r kotschoubey et d'autres. Dans

le commencement vous vous preniez toujours аи c-te

Pahlen; moi, је m'eforeais vous r6p6ter que le c-te

Pahlen пе se m6la (dbs l'arriv6e de l'autre) замес la

diplomatie. Је connaissais реи le comte Panihe jusqu'b

топ arriv6e Berlin *); aprbs је l'ai trouv6 ici еп place

vice-chancelier et mal еп cour; је l'ai vu souvent et

tachais toujours de lui rendre service. Depuis son re-

tour је l'ai vu rarement, et је n'ai jamais еи des соп-

versations confdentielles avec lui. Је пе le cherche

pas, et lui, il est si roide, si r6serv6 et si оссирб de

ses cogitations de cabinet qu'il paraft пе regardef de-

hors. Il n'est li6 avec personne; ses manibres ext6rieu-

res пе sont accueillantes. Сотте il пе va nulle part, et

сотте оп va chez lui rarement, except6 аих heures

* ) Въ 1798 году, ироВдоиъ на родину и вазадъ. П. Б.