172

avec les deux jeunes grands-ducs Мовсои, а dit

avant, son d6part ип ami, que son beau-frbre La Har-

ре venait sur ипе invitation de l'Empereur, qui lui avait

6crit qu'il avait besoin d'un tel ami qne lui pour le

consulter. Avec tout ceci је пе crains рад tant dans

le fait que dans l'apparence. Је sais се que vous avez

6crit. D'autres ici, тёте la jeunesse qui l'entoure, ont

travail16 еп contre-sens; саг tous sont sur le qtd vive,

sachant le faible de notre Maftre et les risques que

nous courons des premiers principes jet6s раг La Har-

ре. Mais sur cette matibre m-r Nowossiltzow vous aura

6crit plus amplement.

Bref, топ cher comte, tout est bien, mais encore

les choses n'ont pas pris le courant d6sir6; la rivibre

n'est раз епсоре dans ип lit trac6 avec des bords соп-

solid6s. Il faut attendre. Је voudrais que vous voyez

les choses de prbs, mais aucunement је пе veux que

VOIlS songez роит ипе minute quitter votre poste.

Је vous avoue que је suis 6tonn6 de la conduite du

c-te Panine relative vous, d'autant plus moi,

quand је le rencontre, et lord S-t Helens, qui т•еп

а souvent par16, il parle toujours de vous avec ипе

estime et ип int6ret flliale; cela т'а тепб croire

que peut-atre сене n6gligence ои oubli se doit l'ac-

cablement d'afaires et qu'il n'emploie qu'une ои deux

personnes роит les affaires secrbtes. Le prince Кои-

rakine пе sait presque rien.

L'Empereur а еи ипе forte catarrhe et pour la rac-

courcir је l'ai fait saigner, le tems de d6part appro-

chant de si prbs; еп outre, il est fort replet, et il est

arriv6 qu•il avait acquis ип реи trop l'habitude de se

faire saigner; acLuellement il se porte bien.