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(1804).
Је vous ai 6crit il у а 15 jours рат le courrier ап-
glais; mais је пе реих раз laisser partir m-r Nicolai
sans vous (5crire encore quelques mots. M-r votre frbre
т'а communiqu6 hier еп secret l'arrangement qu'il
S6tait procur6 (aprbs plusieurs applications) de l'Em-
pereur. Је vous avoue que tout cela т'а donn6 beau-
соир de peine; ј'у vois de l'avantage роит le chance-
lier, mais beaucoup de risque pour la. chose-publique.
Votre frbre 6tait trbs еп train s'ouvrir plus avec
moi, mais le prince Czartorisky, arrivant avec des ра-
piers, т'а 0blig6 de те retirer. Је suis impatient de
reprendre се discours avec lui. Еп attendant, vue
du pays, је vois que cet 6loignement doit insensible-
ment mener votre frbre se retirer tout-uait des
afaires publiques. Је sais que c'est le but que vous
voulez atteindre; mais, еп v6rit6, vous avez tort. Il п'у
а qu'une seule bonne raison que vous pouvez all6guer,
c'est que les choses vont mal. C'est vrai; mais il п'у а
que le bon Dieu ои ипе calamit6 publique qui• peuvent
у porter rembde. Il у а des circonstances, ой il faut
se contenter de реи de bien qu'on peut faire.
Il те para?t que је vous ai d$ marqu6 (il est vrai
que vous l'avez vu vous-m@me) que tont se fait ici
par l'intermise de la jeunesse et que les vieillards, chefs
des d6partements, sont 0blig6s de s'adresser еих
pour faire passer des afaires courantes. 0ette jeunesse
est partag6e еп deux parties, dont l'une, la plus faible,