t>re personnel de Bernadotte, que sur la conduite ро-

litique du cabinet su6dois dans les derniers tems.

Quant аи premier point, ои pourrait еп 6tablir l'in-

t6grit6 sur ипе foule d'anecdotes prises dans la vie de

се personnage depuis l'6poque ой son пот devint соп-

пи. Tous сеих qui l'ont соппи personnellement, s'accor-

dent dans le t6moignage que de tous les g6n6raux de

Bonaparte В. est le seul qui jamais pill6. Vous

conviendrez, monsieur le comte, que s'abstenir du vol,

lorsque, par l'exemple du maitre et de ses autres va-

lets, се crime n'6tait pas тете ип d6faut,c'est donner

ипе forte preuve d'honn6tet6. Је пе saurais d'ailleurs

douter plus longtems qu'il пе 80it personnellement еп-

nemi du monstre: les propos qu'il tient tous les jours

publiquement еп font foi; оп trouve тёте qu'il va trop

loin. Mais si les discours пе prouvent rien, les faits

mbritent quelque сопбапсе; от, оп sait bien posit.ive-

ment qu'il а fait faire des propositions аи g6n6ral

Moreau. Аи moment ой j'6cris сев lignes, m-r Rapatel

revient d'une eonf6renee de trois quarts d'heures qu'il

а еп avec Berna.dotte; il те dit qu'il в 6t6 reyu сотте

ип ancien camara.de et qu'on lui а parl6 du monstre

avec les :nemes senfments d'horreur et d'ex6cration

que votre excellence et moi lui avons toujours port6s.

Si c'est encore de la dissimulation, j'avoue que је

т'у perds; сат еде est hors des c.alculs, et il faudrait

le ;upposer plus sc6l6rat que le sc616ratpac exeellence.

Је n'h68ite donc monsieur le comte, те re-

tracter formellement dans le jugement que j'ai porti

sur се personnage; је le dois та propre morale, је

le dois aussi la promesse que j'ai faite de пе vous

dire. que се qui те paraissait 0tre la v6rit6. Је finirai

sur се c.hapitre. еп vous faisant рать, monsieur Ие comte.