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S-t P6tersbourg, се 17 novembre (1809).
Моп bien cher et bon ami, је пе puis vous expri-
тег le vuide que votre d6part т'а laiss6 et пе puis
vous exprimer aussi, combien j'ai joui d'en trouver
ип bien grand chez votre bonne cousine. J'ai 6t6 la
voir hier matin; elle 6tait toute еп larmes, elle avait
d6fendu de recevoir du monde; sa porte n'6tait ouver-
te qu'b vos meilleurs amis. Ј'у suis retourn6 le soir,
et naturellemeht nous n'avons par16 que de vons. Је
пе puis vous dire, топ bon ami, combien j'ai еи de
plaisir la voir si triste.
Le soir de votre d6part, L60n а еи la b6tise de
те dire qu'b Moscou оп plus li6s que jamais; је
n'ai ри mieux faire que d'aller chez Pouschkine dor-
mir sous sa sauvegarde: j•ai 6t6 dans ип 6tat afreux.
J'attends avec ипе inquibtude inouie la d6cision de
tont cela; trois jours aprbs son arriv6e nous serons
сотте поиз l'6tions, ои bien c'est rompu роис tou-
joursl Је vous 6crirai tout cela et saurai prendre топ
grand parti; avant се temps, impossible.
Моп cher Woronzow, vous seul lirez аи fond de
топ coeur; је •n'aurai rien de cach6 pour vous.
Је n'ai pas la t6te moi et, сотте dit fort bien
la princesse, је suis ип реи fou; elle а аи la bont6
de те dire hier qy'elle prendrait votre place et те
gronderaitl
А. Benkendorff.