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Получено 15-го Ноября въ БухаресВ.

S-t P6teobourg, 5 octobre (1810).

Моп bien cher ami, malgr6 votre obstination пе

pas те donner de vos nouvelles, пе pas тёте vous

rappeler de moi dans vos lettres -la princesse et

Longuinow, је пе puis pourtant pas те refuser аи plai-

sir de m'entretenir avec vous.

Је пе vous parlerai pas de moi; c'est ип sujet qui,

се qu'il paraft, п'а plus d'int6r6t роит vous et qui,

је vous l'avoue, пе m'inspire. plus ип grand int6r6t

moi-m6me, depuis que j'ai еи, par та faute, le malheur

de manquer la plus belle occasion de suivre, аи moins

de loin, la gloire 9t l'avancement de топ ami. Mais

c'est de vons que је veux vous parler, et је veux vous

rendre tout chaud ипе conversation que j'ai еие се

matin avec le comte Tolstoy, le grand-mar6chal, et qui

т'а сотЫ6 de joie. А propos du retour de Trou-

betskoy I)'

оп est venu parler de vous, et il а dit:

l'Empereur lui а cit6 Woronzow qui а su s'accorder

avec le comte 2), qui а su s'en faire distinguer et m6ri-

ter sa confance. Il пе s'est pas fAch6 de се qu'il пе

1) Князь ВасвЈй СерН;евичъ, отецъ ввягпнн М. В. Воронцовой.

2) Т.•е. съ графомъ Каменсвнмъ.