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d6ji ип point assur6 dans notre possession, que les

Turcs пе purent reprendre malgr6 tous leurs efTorts

et qui rendait facile l'entreprise du g6n6ral Diebitch.

Еп attendant mes plus grands embarras 6taient

0dessa тёте, ой la peste se dbclara аи соттепсе-

ment de l'6t6; elle у 6tait venue de dif6rents endroits

occup6s par les Turcs, qui n'avaient pas encore adopt6

les bonnes mesures qu'ils ont suivis depuis avec tant

de succbs роит empecher la contagion de venir d'Egypte

et de l'Asie Mineure Constantinople. Је m'occupais

des mesures les plus fortes, telles qu'on n'avait encore

jamais employ6es pour arrater се Пбаи еп Bessarabie

et surtout 0dessa. La ville fut mise еп quarantaine

compl6te tellement qu'une maison пе communiquait

pas avec ипе autre et que la circulation dans les rues

6tait d6fendue аих habitants, exceptb ип certain nombre

de commissaires pour chaque quartier, qui portaient

des m6dailles sur leur poitrines, lesquelles prouvaient

qu'ils avaient droit de sortir de leurs maisons. C'6tait

par ces commissaires que les habitants se procuraient

tout се qu'il leur 6tait n6cessaire avec les pr6cautions

usit6es dans les quarantaines.

Tout се qui pouvait etre soumis sans d6triment

6tait plong6 dans l'eau, et les efets, qui пе pouvaient

pas etre mis dans l'eau, 6taient purif6s par des moyens

chimiques. Ces commissaices veillaient aussi l'appro-

visionnement des gens pauvres аих frais de la ville, et

ипе 20-пе de m6decins furent, r6pandus dans tous les

quartiers inspectant la porte ои la fen@tre tous

les habitants de chaque maison et faisant transporter

la quarantaine ееих qu'ils trouvaient infect6s du mal.

Un conseil sup6rieur de m6decine fut 6tabli; је те