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0dessa, le 20 mars 1842.
Је пе vous 6cris que deux mots еп се moment, cher
Паведъ mais c'est pour ипе chose im-
portante. Dbs que j'ai regu votre r6ponse sur l'afaire
de Baidar, је те suis оссирб pr6parer la записка
роит 6tre mise sous les уеих de l'Empereur, роит le
temps que vous m'avez indiqu6, е. Ь. d. la mi-ca-
r@me. Је n'ai pas perdu de temps cette afaire; mais
сотте pour пе те tromper еп rien dans ип papier,
qui sera топ dernier mot еп faveur de quelques milli-
ers d'Ames menac6es depuis 40 ans d'une ruine complet-
te, il а fallu relire Ьеаисоир de choses, се n'est qu'il у
а 2 ои З jours que j'ai ри fnir се m6moire. J'esp6rais
l'envoyer aujourd'hui par Benkendorf; mais еп le
relisant j'ai trouv6 quelques omissions, et il est trop
tard de recopier pour la poste d'aujourd'hui. Le papier
partira sans faute Lundi prochain, et је vous еп enver-
rai еп тёте temps ипе copie. Је crois avoir assez
clairement expos6 toutes les circonstances de cette
singulibre afaire et је tiendrais beaucoup се que
Sa Majest6 1'Empereur puisse jeter les уеих sur cet
expos6 avant que l'opinion du Conseil пе soit pr6sen-
t6e sa d6cision. Се dont је vous supplie donc trbs
instamment. c'est que si vous poqvez, soit par l'entre-
mise du prince Wassiltchikof, soit сотте vous le
jugerez mieux, arreter роит 2 ои З jours, s'il le faut,
l'envoi de l'arr6t6 du Conseil l'Empereur, que vous
le fassiez, cher comte, dans l'int6r6t de la v6rit6 et de
la justice