67.

S-t P6tersbourg, le 25 d6cembre 1834.

Mille graces, топ cher comte, роит votre lettre du

14 d6cembre. Elle renferme des d6tails bien satisfaisants

sur tous les prodiges que vous op6rez dans nos d61icieuses

provinces m6ridionales. Сотте је пе suis pas du nomhre

de сеих qui les envoyent аи diable, j'ai еи autant

d'int6r6t lire ces d6tails que vous avez еи du plaisir

те les mander. J'attends Steinhold et la bouteille de

vin tout instant; nous la boirons votre sant6 le

jour de l'an. Nous пе saurions mieux commencer la

nouvelle аппбе. Dieu veuille qu'elle vous donne de

bonnes rbcoltes. Cela vous sera d'autant plus utile que

les pr6visions politiques n'ont jamais 6t6 depuis 4 ans

plus la paix que dans се moment-ci. Notre ami

Bout6nef s'est efray6 bien mal propos de l'augmen-

tation des forces anglaises Smyrne. Le changement

de ministbre, сотте vous l'observez fort bien, donnera

nos afaires d'Orient ипе tout autre tournure. Аи

fond, l'ancien ministbre пе voulait pas plus la guerre

que пе le voudra celui-ci; mais les mesures que Pal-

merston lui faisait prendre 6taient de nature pouvoir

famener аи moment ой l'on s'y serait le moins attendu.

ll п'еп sera plus ainsi pr6sent, ой le sens соттип

est rentr6 dans le gouvernement anglais. Mais се cabinet