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nution de notre pavillon dans ces mers et l'augmen-
tation des autres et surtout du pavillon Autrichien.
Notre pavillon, тёте avant l'ann6e 1822, n'6tait que
nominal: dans се temps реи de pavillons avaient le
droit de passer le Bosphore, et presque tous, except6
le n6tre, 6taient soumis les vexations et des d6-
fenses in6gales et arbitraires. 0'est cause de cela
qu'une quantit6 de mauvais navices Grecs obtenaient
de nos missions ои consula,ts le droit d'arborer le ра-
villon Russe; mais il п'у avait роит nous ni hon-
neilr ni proft. Aussi notre gouvernement avec grande
raison а fait tout се qu'il а ри et la fin а r6ussi
procurer le passage libre рат les Dardannelles et l6
Bosphore аих vaisseaux de toutes les nations, et notre
commerce, tant d' exportation que d'invrtation, у а
infniment дадпб et дадпе tous les ans. Il 6tait па-
turel que les pavillons Autrichiens et Swrdes jouent le.
premier r0le dans cette navigation: les populations
libres et accoutum6es la тет des bords de l'Adria-
tique, сотте des environs de Genes et de Livourne,
leur situation rapproch6e de la Mer Noire, tout cela а
du les mettre еп premibre ligne, et notre commerce
у а d'autant plus дадпб, que ces contr6es ont de meil-
leurs vaisseaux, de meilleurs capitaines, plus de са-
pitaux et de meilleurs objets de commerce que les
Grecs. Les Franeais пе prennent presque аисипе part
dans le commerce de l'Orient, malgr6 leurs avantages
naturels et les anciens souvenirs de Marseille, qui jus-
qu'h la r6volution јоиа le premier r0le dans le Le-
vant; mais il у а. еп g6n6ral chez les Franpais de
l'inaptitude роит les, afaires de commerce et de navi-
gation, et les dif6rents gouvernements qui ont us6 la
France depuis 40 ans ont fait l'envie l'un de l'autre