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tes les manibres, d'augmenter notre force navale dans
les mers de la Grbce tout autant qu'on peut le faire
sans indisposer la Porte ои exciter les plaintes et les
r6clamations de la France et de l'Angleterre. От, је
пе vois pas comment аисипе de ces puissances peut
se plaindre, quand dans les m@mes parages et sous les
m6mes conditions ой les Franeais et les Anglais ont
des vaisseaux de ligne et des fr6gates, nous пе som•
mes pas aussi forts тёте que l'Autriche, puissance
qu'on пе peut pas encore appeler puissance maritime.
Si l'exemple des grandes puissances nous autorise d'a-
voir des vnisseaux et des fr6gates, comment пе pas
proflter de cet exemple, пе fut-ce que роит perfection-
пет n01re marine et donner de la pratique quelques
milliers de nos marins, puisque c'est la pratique seule
qui leur manque? Des raisons d'6conomie пе peuvent
pas influer dans ипе affaire d'une si grande importance.
Un empire qui d6pense ип demi-milliard par ап, пе
peut pas s'arr@ter deux ои З millions, quand il s'agit
d'un perfectionnement d'une branche importante et
laquelle [Empereur donne tant d'int6ret, perfection-
nement d'ailleurs qui peut devenir ипе v6ritable Ссо
nomie par les avantages qu'il nous donnera la рте-
mibre guerre. Dieu veuille qui il п'у еп ait point; рет-
sonne пе d6sire plus que moi la paix g6n6rale et
surtout la paix de la Russie; mais puisque nous armons
et entretenons ипе grande tlotte• et nous пе pouvons
pas пе pas l'entretenir, comment пе pas profiter d'une
aussi bonne occasion роит la perfectionner et la mettre
аи uiveau des meilleurs flottes 6trangbres par (а pra-
tique, l'6mulation et la comparaison? Је пе touche pas
ici la question de la (lignit6 de l'Empereur се sujet;
mais il те semble toujours, exceptant les considbrations