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S-t P6tembourg, се 9 (21) novembre 1837.

Vous pouvez bien comprendre, топ cher comte,

combien nous avons tous 6t6 constern6s еп apprenant

le terrible malheur dont notre cher 0dessa а 6t6 frapp6.

Toutes nos pens6es se sont rapport6es vers vous, et је

n'ai attendu que votre arriv6e 0dessa роит vous

exprimer la part bien vive que је prends vos пои-

velles tribulations. Par la dernibre poste j'ai тери votre

lettre du 29 octobre et vous remercie beaucoup de

m'avoir donn6 quelques d6tails ип реи plus rassurants

que сеих que nous avions reeus jusqu'ici. Dieu veuille

que vous parveniez vous rendre maftre de la conta-

gion et emp@cher qu'elle пе se r6pande davantage

еп ville. Се qui est fait pour nous rassurer sur,tout,

c'est votre pr6sence. qui inspirera de la сопйапсе

tout le monde et fera que l'on пе prendra que des

mesuxes sages et raisonnables. Се sentiment est бда-

lement partag6 ici, et vous sachant sur les lieux, les

alarmes sont moins vives. J'ignore encore се que

pense l'Empereur. Lorsque 0rloff l'a quitt6, cette triste

nouvelle пе lui 6tait pas parvenue. Је n'ose pas vous

demander de m'6crire vous-m6me dans ип tel moment,

mais venillez engager Fonton de те tenir аи courant.

Jusqu'ici је n'ai reeu аисипе lettre de lui. Vous savez

que de tout tems j'ai vou6 ипе bien sincbre sollicitude

tout се qui se passe dans notre Midi. Le s6jour que

је viens d'y faire а port6 се sentiment presque jusqu'h