oblig6e de cr6er est dans le discr6dit et que le biton seul

force maintenant 1es soldats le recevoir роит leur pr6s: parcn

que les Belges, quoique divis6s d'opinion, se r6unissent tous еп

ип point, celui de secouer son јоид; рагсю qu'il 6xiste еп dif6-

rentes parties de ses 6tats des germes de m6contentement, et

qu'enfn la guerre contfe la France l'oblige tenir deux cents

milles hommes sur les frontibres du Rhin et des Pays-Bas, et

par cons6quent bien loin de la Turquie.

Si cependant l'Autriche m6naqait la Роме 0ttomanne de se

joindre la Russie, l'ambassadeur de France fera sentir аи grand-

vizir qu'il serait ais6 de l'empecher еп fomentant dans ses

propres 6tats de la lIongrie l'esprit (l'insurr6ction qui у гедпе

(16ji et qui pour (clater п'а besoin que d'@tre, encourag6 et sou-

tenu. Le moment est trips favorable. parce que la соит de Vienne

faisant marcher grands frais vers le Rhin et sur les frontib-

res des Pays-Ba.s beaucoup de troupes hongroises et valaques,

la Hongrie et. la Valachie se trouvent d6garnies, et que les

peuples ипе fois strs de l'appui des Turcs secouipront plus vo-

lontiers et sans eforts ип јоид. qu'ils portent impatiemment.

Еп consCquence le sieur de Sbmonville fera partir wur la

Hongrie plusieurs fi•ancais chargbs d'y voyager, de rbconnaitre

la disposition des peuples et l'btat des forces autrichiennes lais-

•s роит d(fendre les places, et sonder le Divan роит que ces

observateurs puissent 6tre autoris6s donner аи.х hongrois тб-

contens des espbrances positives de la part de la Porte 0tto-

таппе.

Le ministre de la France fera voir аи grand-vizir dans cet

ensemble de projets, le тоуеп sfrr de relever la puissance 0tto-

таппе si humili6e depuis 20 ans par l'abandon (lu gouverne-

ment. francais ипе (les principales causes du malheur de ses armes,

et cette occasion il lui fera sentir avec adresse. la difbrence

qu'il у а роит la Porte de traiter avec ип gouvernement arl)i-

traire, livr6 la passion ои аи caprice, ohbissant аих impulsions

(lu moment et toujours pret il sacrifer de petits intbl+ts раг-

ticuliers, des calculs de fanlille Ies grands intbr&ts politiqtk,